Le Ndawrabine, une danse traditionnelle lebous toujours pratiquée



La danse du « NDAWRABINE » a été inventée par les femmes de la collectivité « Lébou », une ethnie Wolof habitant principalement les villages de la région du Cap-Vert situés en bordure de mer : Yoff, Ouakam, Yenne, N’gor, Toubab Dialaw etc. Les Lébous habitent aussi dans les villes appelaient autrefois les Quatre Communes : Dakar, Rufisque, Gorée et Saint-Louis.

En dansant le ‘’NDAWRABINE’’, les femmes s’habillent en tenue typiquement traditionnelle. D’abord chacune d’elles porte une robe longue, des pagnes jusqu’à 7, ou au minimum 4, elles ajoutent à cela des colliers en perles au cou, et portent des babouches comme chaussures etc. Elles se maquillent et se tatouent à la manière de la femme sénégalaise d’hier.


Pour la danse, elles forment deux colonnes parallèles, en dansant de façon nonchalante et en chantant en même temps les louanges des génies. A l’approche de la fin de la chorée, elles pressent un peu le pas de danse pour faire du ‘’NDAWRABINE’’ endiablé. Il faut aussi noter que les batteurs qui assurent l’animation appartiennent pour la plupart des cas à la collectivité, on les appelle ‘’Badj-Guéweul’’.






Voilà en principe l’historique du ‘’NDAWRABINE’’, rappelons que jusqu’à présent il y a chez les ‘’Lébou’’ des troupes de cette danse, celles-ci sont très souvent sollicitées à l’occasion des baptêmes, et mariages etc. Il arrive aussi que les femmes ‘’Lébou’’ organisent des séances de ‘’N’DAWRABINE’’ dans le but de faire renaître la tradition et de sauvegarder leur patrimoine culturel.




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