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Les femmes à l’emicycle, de Caroline Faye à nos jours

 Le Sénégal a élu  le 17 Novembre dernier les 165 députés qui représenteront le peuple pendant 5 ans. Selon les résultats provisoires,  ils seront 97 hommes et 68 femmes. Elles représentent ainsi 41% de la 15 éme legislature. La présence des femmes à l’assemblée nationale remonte à 1963 lorsque Caroline Faye,  figure emblématique, du BDS( Bloque Démocratique Sénégalaise ) puis de l’UPS( Union progressiste Sénégalaise) fait son entrée à l’hémicycle. Elle fut alors la première femme députée de l’histoire du Sénégal. une seule à l’époque parmi 80 députés hommes.  A l’assemblée nationale, celle qui fut également la quatrième vice-présidente Durant son mandat  a fait entendre sa voix pour l’adoption du code de la famille.  Les années passent et la représentativité des femmes à l’assemblée nationale sénégalaise évolue. D’autres  figures, des quatre coins du Sénégal  intègre l’assemblée. Entre 1993  et 1998  elles étaient Quatorze (14) fem...

Kamel Daoud, l’algérien qui a conquit les jurys du Goncourt

 Né en 1970 à Mesra en Algérie, Kamel Daoud  est un journaliste et écrivain franco-algérien. il publie en 2015 son premier roman, Meursault, contre-enquête, qui reprend le personnage de Meursault de L’Étranger d’Albert Camus. Ce roman a reçu le prix Goncourt du premier roman et a été traduit dans de nombreuses langues. Dans sa carrière de journaliste, Daoud a couvert la décennie noir de 1992  á 2002.  Houris son deuxième  roman,  sacré goncourt cette année  place en son cœur cette décennie de guerre civile en Algérie. Le roman transgresse ainsi un article de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui interdit l’évocation des « blessures de la tragédie nationale ». D’ailleurs Houris ne sera en publié en Algérie. Mais Kamel lui pense qu’il faut parler de  cette tragédie à travers  la littérature. Car pour lui  La guerre n’est pas seulement narable en chiffre ou par le témoignage des victimes, il faut de la littérature. En e...

Portrait Moussa Sene Absa

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Habillè le plus souvent en pagne    traditionnel , Moussa SÈNE de son vrai nom , Absa en référence à sa mère est un cinéaste sénégalais qui a marqué le 7 art. Il est nèe en 1958 à tableau Ferraille où il a également    passé son enfance. Tableau feraille comme le nom de l’un de ses films les plus célèbres. Moussa Séne est griot. Il a grandi dans une grande famille d’artistes.    Ses parents jouaient le rôle de médiateur dans leur communauté. il coordonner les mariages, trouver des solutions aux litiges où participaient à organisation d’un deuil.. Le verbe et la parole sont non seulement des éléments de communication pour eux mais aussi et surtout de mèdiation et de distraction. Moussa SÈNE est    initiè à la    rhétorique    dès son tendre enfance. En grandissant, il a perpétué son héritage familial en etant    un médiateur social à travers le cinéma. Dans la cours familiale, Moussa Sene Absa apprend la réflexion sur ...

Le Ndawrabine, une danse traditionnelle lebous toujours pratiquée

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La danse du « NDAWRABINE » a été inventée par les femmes de la collectivité « Lébou », une ethnie Wolof habitant principalement les villages de la région du Cap-Vert situés en bordure de mer : Yoff, Ouakam, Yenne, N’gor, Toubab Dialaw etc. Les Lébous habitent aussi dans les villes appelaient autrefois les Quatre Communes : Dakar, Rufisque, Gorée et Saint-Louis. En dansant le ‘’NDAWRABINE’’, les femmes s’habillent en tenue typiquement traditionnelle. D’abord chacune d’elles porte une robe longue, des pagnes jusqu’à 7, ou au minimum 4, elles ajoutent à cela des colliers en perles au cou, et portent des babouches comme chaussures etc. Elles se maquillent et se tatouent à la manière de la femme sénégalaise d’hier. Pour la danse, elles forment deux colonnes parallèles, en dansant de façon nonchalante et en chantant en même temps les louanges des génies. A l’approche de la fin de la chorée, elles pressent un peu le pas de danse pour faire du ‘’NDAWRABINE’’ endiablé. Il faut aussi noter que l...

La désinformation en période électorale

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  La désinformation en période électorale est un sujet qui préoccupe plus d’un . Dans cette salle de reunion à l’hôtel onomo de Dakar, journalistes, enseignants     et     membres de la société civile     badges accrochés au coup se sont regroupés en ce jeudi matin. Se sont les membres de l’alliance SaytouSen2024, un dispositif mise en place pour lutter contre la désinformation pendant l’élection présidentielle 2024. Ils sont là pour faire de bilan de leur activité.   Valdez onani, redacteur en chef du bureau francophone d’Africa Check, membre de l’alliance nous explique l’objectif de cette initiative. Stylo à la main, le regard braqué sur la projection du liste des faits vérifiés pendant l’élection présidentielle, Pape Bocar Mbow, est un étudiant en journalisme qui à participer    au    projet SaytouSen2024 . Habillé en tenue traditionnelle, il nous a explique    à la fin de l’a présentation , les problèmes qu’il a...

La lecture chez les jeunes

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Les jeunes ne lisent plus. C’est un fait.tout le monde a fait le constat. Y compris les jeunes eux mêmes. Qu’est-ce qui est à l’origine de cela? Peut-on mettre cette responsabilité sur le dos des enfants? Le Sénégal est un pays pauvre. Le nombre de bibliothèques dans les écoles primaires est limité. Et les parents sont plus occupés à trouver     de quoi nourir leur petit, l’achat de livres vient bien après. Sans compter que la plupart de ces paretns n’ont jamais été à l’école. Donc ne connaissent pas l’importance de la lecture. L’enfant ne plonge pas dans le l’univers des livres dès son bas âge. Une fois au college le système éducatif l’ impose des livres au Programme qu’il faut     lire obligatoirement. A partir de ce moment là certains élèves considère la lecture comme une punition. Lire devrait être un plaisir, un moment de bonheur d’évasion et de découverte mais elle devient une véritable supplice. Ne devront nous pas apprendre à l’enfant à aimer la lecture? Avan...

La danse du faux lion

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 Le simb ou la danse du faux lion est une animation de rue très populaire organisé généralement à l'occasion de grandes fêtes, mais surtout pendant les grandes vacances dans les quartiers au Sénégal. A l’origine, le faux-lion est un rite de possession. On raconte qu’un chasseur qui avait été attaqué par un lion et avait survécu devenait une personne étrange. Choqué par sa rencontre, il perdait la tête, il rugissait comme un lion, ne mangeait que de la viande crue, des poils lui poussaient sur le corps. Il était le lion. Pour le soigner, les guérisseurs procédaient alors à des rituels de « possession ».depuis,    c’est devenue culturel. Des hommes se déguisent en lions (faux lions) avec un maquillage imitant le fauve :    des visages barrés de moustaches et un aspect terrifiant. Ils arrivent, annoncés par des tam-tam, en rugissant. . L’un des artistes de la troupe est déguisé en lion terrible et méchant. Il est entouré de « ses femmes », ...